Découvrez qui est intéressé par l’immobilier au Maroc

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Il s’agit de deux catégories, et elles préfèrent acheter au Maroc plutôt qu’ailleurs. Les avantages fiscaux, les facilités financières et le cadre de vie les poussent à choisir le Maroc pour y acheter une résidence principale ou secondaire.

C’est pour ces raisons que l’immobilier marocain suscite l’engouement des français et des ex-MRE!

Même si les arrivées de touristes en provenance de France ont accusé une baisse de 2% entre janvier et septembre 2016 par rapport à la même période en 2015, le royaume reste une destination privilégiée des français.

En effet, le Maroc fait partie du TOP 20 des pays qui attirent les expatriés français. En 2015, leur nombre était de 51.109, selon les chiffres rendus publics par le ministère français des Affaires étrangères. Une augmentation de 4%, avec 49.195 en 2014. En 2013, ils étaient 46.995.

Tout cela pour dire que l’attrait des français pour le Maroc n’est plus à démontrer. En s’établissant dans le royaume, ces derniers contribuent ainsi aux 10,8 milliards de dirhams d’investissements directs étrangers à l’immobilier.

Les fondateurs de Dyar Shemsi saisissent l’occasion    

Omar Maaouni, co-fondateur de l’orangeraie Dyar Shemsi, située à 35 Kilomètres à l’Est d’Agadir, se réjouit de “l’engouement européen pour le Maroc. Cet engouement est dû à un certain nombre de raisons, comme la fiscalité incitative, le climat favorable, et la qualité de vie qu’offre notre pays, etc”. Il ajoute qu’au delà du climat, le coût de la vie reste relativement bas par rapport au vieux continent, permettant aux européens de retrouver du pouvoir d’achat, tout en améliorant leur cadre de vie. “En plus, c’est un pays francophone avec une grande communauté française, il n’y a donc pas de barrière de langue”. Ces raisons poussent  les français selon lui, à se projeter dans l’optique d’une résidence secondaire ou d’une résidence principale.

D’autre part, le promoteur pointe une offre immobilière locale, “réellement inadaptée” pour cette catégorie, copropriétés verticales, pas de jardin, et une conception des logements inadaptés à leur mode de vie.

C’est de cette dualité qu’est née l’orangeraie Dyar Shemsi, qui a livré ses premières villas en 2011, explique-t-il. Plus qu’un village résidentiel, L’Orangeraie est un véritable concept de vie unique au bien-être, à la vie en plein air et à l’épanouissement.

Nichée dans une Orangeraie de 28 hectares, cette résidence “full-services” offre une large espace dédié à la nature. Au terme de sa réalisation, ses infrastructures et villas, ne couvraient que 10% de la surface totale du terrain, se prévaut-il.

Aujourd’hui, plus de 300 résidents y profitent de la vie à plein temps ou pour quelques semaines par an. Le projet compte 240 villas au total, dont plus de 190 unités déjà vendues.

“Accessible financièrement et géographiquement, à 3h de vol des capitales européennes, l’Orangeraie a d’abord attiré beaucoup d’étrangers, notamment des européens francophones en quête de soleil, d’un meilleur cadre de vie et d’un investissement rentable”, argumente le chef du projet.

Mais pas que, “de plus en plus de marocains, résidant ici ou ailleurs, s’intéressent également au village”, assure-t-il. Il faut dire que le rapport qualité/prix y est exceptionnel. Le seuil d’acquisition pour une villa de deux chambres avec jardin et piscine privés, est de 1.500.000 DH.

Il y a aussi les ex-MRE

Mohamed Ibnou El Madini, 64 ans, en fait partie. Après plus de trente ans de résidence dans l’Hexagone, ce dernier décide en 2006 de passer sa retraite dans son pays d’origine. Il choisit d’acheter une propriété à 63.000 euros dans sa ville natale, la ville ocre. Ajouter à cela, plus de 20.000 euros de ravalement et d’équipement.

“La même maison en France, m’aurait facilement coûtée plus de 180.000 euros”, s’exclame-t-il. Rejoignant Omar Maaouni, le co-fondateur de Dyar Shemsi, dans son témoignage, l’ex-MRE met en avant les avantages et les facilités financiers et fiscaux offerts par le Maroc à côté du cadre de vie plaisant.

Ces avantages poussent 62% des jeunes MRE à envisager de retourner au Maroc, selon l’étude du ministère chargé des Marocains Résidant à l’Étranger et des affaires de la migration, réalisée au cours de l’année 2016.

Cette étude a concerné un panel représentatif de 2.146 jeunes MRE de 15 à 30 ans résidant dans 6 pays à savoir l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie et les Pays Bas.

En effet, en termes de retour, 48% de cet échantillon voudrait retourner dans son pays natal pour y travailler et 50% pour y passer leur retraite.

Les avantages pour les MRE

Par ailleurs, le ministère de tutelle met à disposition de cette partie des marocains un guide fiscal portant sur leurs principaux droits et obligations en matière fiscale.

Voici quelques une de ses dispositions:

DROITS D’ENREGISTREMENT

  • Cas d’habitation

Si vous achetez un local destiné à usage d’habitation, commercial, professionnel ou administratif, vous serez soumis aux droits d’enregistrement au taux réduit de 4%.

Bénéficient également de ce taux de 4%, les terrains (au taux d’enregistrement de 6%) sur lesquels sont édifiés les locaux précités, dans la limite de cinq (5) fois la superficie totale couverte.

Par ailleurs, est soumise au taux réduit de 3%, la première vente de logements sociaux ou de logements à faible valeur immobilière, acquis auprès des promoteurs immobiliers, personnes physiques ou morales ayant conclu une convention avec l’Etat dans les conditions prévues par le code général des impôts.

Est considéré comme logement social, toute unité d’habitation dont la superficie couverte est comprise entre 50 et 80 m2 et dont le prix de cession n’excède pas 250.000 dirhams, hors taxe sur la valeur ajoutée.

On entend par logement à faible valeur immobilière, toute unité d’habitation dont la superficie couverte est de 50 à 60 m2 et dont le prix de la première vente n’excède pas 140.000 dirhams.

Cas de terrain

Sont également soumis au taux réduit de 4%, l’acquisition de terrains (au taux d’enregistrement de 6%) nus ou comportant des constructions destinées à être démolies et réservées à la réalisation d’opérations de lotissement ou de construction de locaux à usage d’habitation, commercial, professionnel ou administratif dans la limite de cinq (5) fois la superficie totale couverte et dans un délai maximum de sept (7) ans à compter de la date d’acquisition du terrain.

N.B : Pour éviter toute pénalité et majoration, les actes doivent être enregistrés dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de leur établissement auprès de l’inspecteur des impôts chargé de l’enregistrement. Lorsque ce délai expire un jour férié ou chômé légal, l’échéance est reportée au premier jour ouvrable qui suit.

Retrouvez donc la suite des dispositions de ce guide fiscal sur le portail du ministère chargé des Marocains Résidant à l’Étranger et des affaires de la migration.

Chaima Ezzahraoui pour Property Finder Morocco

(sarouty.ma)