Comme de coutume, Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), ont publié leur note relative à l’indice des prix des actifs immobiliers enregistrés en ce deuxième trimestre 2017. Ce dernier affiche une tendance haussière de 6,2% sur l’ensemble du royaume, à quelques exceptions près.
Selon les données de Bank Al-Maghrib (BAM) et de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), cette progression notable s’explique par les prix des biens immobiliers qui ont connu une certaine hausse par rapport au second trimestre de l’année 2016. Ainsi, le résidentiel a connu une augmentation de 7,0%, répartie entre les appartements avec 9%, les villas avec 1,2%, et les maisons avec 0,2%. S’ensuit une hausse des prix du foncier à hauteur de 5% et ceux des biens à usage professionnel qui se sont élevés à 6,9%, avec un fulgurant 44,9% pour les bureaux et un 1,7% pour les locaux commerciaux.
Cette hausse n’est toutefois pas homogène. Certaines villes accusent un flagrant recul par rapport aux chiffres enregistrés lors du deuxième trimestre de 2016, tandis que d’autres stagnent.
En effet, la métropole Casablanca a connu une légère progression de 1.6% au niveau des prix des appartements, tandis que les terrains et locaux commerciaux essuient une baisse de 2.3% et de 3.5% respectivement. Pour la capitale, ce sont les terrains qui marquent une nette avancée avec 1.6%, tandis que les prix des appartements et les locaux commerciaux continuent sur leur lignée baissière, avec 4.8% et 8.2% pour chacun. Tanger a, pour sa part, maintenu cette tendance baissière avec les 2,3% des prix des appartements, 0,4% des terrains et 12,1% des locaux commerciaux.
Quant à la ville ocre, elle affiche une certaine stagnation. Cette dernière a effectivement maintenu son IPAI à travers la baisse des prix des appartements de 0.8%, contrebalancée par la bienheureuse progression des prix des terrains à 0.5% et celle des locaux commerciaux avec 1.7%.
En ce qui concerne les transactions immobilières, toujours selon la note de BAM et ANCFCC, ces dernières ont diminué en comparaison avec la même période de l’année dernière. En effet, le volume global des transactions a diminué de 1,3%, avec des baisses de 0,3% pour le résidentiel, et de 8,1% pour le foncier, en comparaison avec 2016, où les transactions s’étaient accrues de 8.1% avec 7.9% rien que pour les biens résidentiels.
A noter que l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) avait enregistré une baisse de 0,9% au 2ème trimestre 2016. Une baisse qui a traduit la chute des prix du résidentiel de 1.1% et celle des prix du foncier estimée à 1%. Le nombre de transactions avait quant à lui, essuyé un recul de 2.1%, avec -7.6% de ventes de biens à usage professionnel, -3.2% de terrains et -1.2% du résidentiel. L’évolution des prix dans les principales villes était assez hétérogène, avec -2.3% pour Casablanca, une hausse de 1.6% pour Marrakech et une progression de 4.3% pour Meknès.
L’année 2017 pourrait vraisemblablement être de bon augure pour le secteur immobilier si ce dernier parvient à maintenir cette tendance haussière et raviver ce secteur clé de l’économie.
