10 ans après le lancement d’Atlantic Free Zone, le projet est aujourd’hui sur de bons rails et continue de s’étendre. Le succès de ce pôle industriel lui a fallu 3 extensions en plus d’une dernière en cours de négociation avec l’Etat. La société gestionnaire Medz prévoit d’agrandir encore plus cette zone en mobilisant 100 autres hectares. Depuis 2009, plusieurs sociétés nationales et internationales de renom ont acquéri des terrains à Atlantic Free Zone pour pouvoir implanter leurs bureaux et usines. En juin 2019, le roi M6 a inauguré l’usine PSA, un groupe spécialisé dans l’industrie automobile.
La zone franche de la région du Gharb est aujourd’hui l’une des plus importantes zones industrielles au Maroc et en Afrique. Ce pôle s’étendait à la base sur 345 hectares dont 200 ha dédiés à l’industrie automobile. La forte demande de la part des investisseurs a poussé le promoteur et filiale de la CGI, Medz, à lancer des extensions en 2012 et 2015. 25 opérateurs ont déjà démarré leurs activités à Atlantic Free Zone, générant ainsi plus de 25 000 emplois. Aujourd’hui, seuls 45 hectares sont disponibles sous forme de lots de petites et moyennes superficies qui ne répondent pas aux besoins des grands opérateurs. Une 4e extension est donc nécessaire pour attirer encore plus d’investisseurs, selon Medz.
Atlantic Free Zone est un pôle fort d’un grand potentiel industriel qui a réussi à drainer plus de 18 milliards de dirhams. Le positionnement stratégique de cette zone franche et le prix très attractif du foncier font son succès. En plus de cela, les entreprises implantées à Atlantic Free Zone sont exonérées des impôts sur les sociétés pendant les 5 premières années d’activités et paieront seulement 8,75% les vingt prochaines années. Les opérateurs de cette zone franche n’auront pas également à payer la TVA sur les marchandises ainsi que les droits de douane.
Selon le classement Africa Investment Index de 2018, le Royaume est la première destination d’investissement en Afrique. En effet, le Maroc offre plusieurs atouts aux investisseurs, dont le coût de la main d’oeuvre qui est en moyenne de 73% de moins qu’en Espagne.
Hajar Khalil
