Enquête. Y a-t-il encore des bureaux vacants à Casablanca?

 

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En ce qui concerne les actifs immobiliers professionnels, il n’est pas toujours évident de trouver chaussure à son pied à Casablanca. Spécialiste de l’investissement et de l’aménagement d’espaces de travail, le cabinet Business Realties vous aide à y voir plus clair.  

Cabinet de conseil en Immobilier d’Entreprise, Business Realties (BR), a publié en septembre 2017 une note de marché relative au parc des biens immobiliers professionnels dans la capitale économique. Les zones recensées par le cabinet de conseil comprennent le quartier du port, le centre-ville et l’entrée de ville. Détails.

L’évolution du stock bureaux, dans les trois zones précédemment citées, est de 37% en 2017. Aujourd’hui, le parc global atteint 1.170.000 bureaux, contre 856.000 en 2015.

Dans le détail, on compte 510.000 bureaux dans le centre ville, 290.000 dans le quartier du port, et 370.000 à l’entrée de la ville.

Par ailleurs, le taux de vacance de ces bureaux, qui était de 8% en 2015, s’établit désormais à 13%, soit une croissance enregistrée de 5%, et 3 points au-dessus de la moyenne internationale. Au terme de juin 2017, il enregistrait 12% dans le centre ville, 18% au niveau du quartier du port, et 11% à l’entrée de la ville. Le total, faisant état d’une moyenne de 13%.  

Superficie et satisfaction

D’après les résultats de l’enquête de BR, 58% des entreprises interrogées occupent une superficie de moins de 250 m², 25% d’entre elles bénéficient de 215-500 m² et seuls 17% de ces entreprises jouiraient d’une superficie supérieure à 501 m². A noter que les prix du dans ces zones oscillent entre 130 MAD/m²/HT/HC et 160 MAD/m²/HT/HC.

Cette étude de Business Realties,inclut d’autres paramètres, notamment ceux portant sur la sécurité, la superficie et le nettoyage, etc. Les chiffres démontrent une satisfaction optimale concernant ces trois premiers indicateurs. Concernant le parking et stationnement et la gestion de l’immeuble, c’est là où le bât blesse, ce qui est évident dans une métropole comme casablanca, faisant face aux éternels embouteillages et à la pollution, résultat,  justement, du trafic automobile grandissant.